Mégisserie et Ganterie

Le travail de la peau anime la vie millavoise et de la région des Grands Causses depuis le milieu du Moyen-Âge, jusqu'à prendre une dimension industrielle au XVIIIe siècle, faisant de Millau, deux siècles plus tard, le premier centre mégissier et gantier du pays. Les différents aspects liés au travail de la mégisserie, de la transformation des peaux brutes en peaux fines et imputrescibles, en passant par le tannage et la teinture, sont présentés au musée.

Mégisserie

L'ancien terme megis - connu dès le XIIIsiècle et issu lui-même du latin medicus signifiant "soigneur, médecin" - désignant un bain d'eau, de cendre et d'alun dans lequel les peaux étaient trempées. Il donnera son nom à l'activité de mégisserie. À la différence du tanneur qui travaille le gros cuir des bovins, équidés ou porcins, le mégissier traite des peaux souples de petites dimensions destinées notamment à la ganterie.

 

 

 

 

ganterie

Au sein des espaces d'exposition permanente sont abordés les multiples aspects techniques, fonctionnels, esthétiques ou symboliques du gant ainsi que l'histoire écoonomique et sociale liée à cette industrie peaussière ayant contribué à faire de Millau, au début du XXe siècle, la capitale de la ganterie à travers toute l'Europe.